Cette phrase peut prêter à confusion, y’en aura-t-il plus, ou pas du tout ? Et ironie du sort, nous parlons bien de la seconde option, le like disparaît, pour être plus précis, le nombre total en bas de chaque poste n’est plus. Désormais, vos milliers/millions de likes ne font plus qu’un, appelez-les dorénavant “d’autres personnes”.
Cette double tape sur ton écran quand tu aimes un post, au fur et à mesure que tu parcoures les kilomètres hebdomadaires de scroll ne sera plus comptabilisée, de façon publique.
Les raisons ?
Notre like est conditionné par “Qui a posté” et “Combien a t-il collecté de likes avant moi”, s’ils sont nombreux, notre volonté de leur emboiter le pas s’en voit augmenter, si nous sommes l’auteur du post, notre satisfaction sera conditionné par le même critère du nombre.
Ce besoin de validation, qui est passé d’une tape dans le dos en signe d’encouragement, à une tape virtuelle que l’on distribue à tout va aurait un impact négatif sur notre “mood”, car nous sommes en quête constante d’un maximum de likes, et pour être franc, et c’est l’utilisateur qui parle ici : “ Nous n’en avons jamais assez”.
Un point soulevé par Instagram qui en déduit que son like est devenu une dictature ayant des conséquences négatives sur la psychologie de ses utilisateurs, mais aussi le fait qu’ils négligent la qualité du contenu au dépend des chiffres, car il ne faut pas se mentir, entre toi qui poste la photo de ton chat et Cristiano Ronaldo le sien, il n’y a pas photo….même si la qualité est la même, la race du chat aussi, ….
Instagram remet les compteurs à zéro, à jamais, désormais place au qualitatif, le quantitatif sera confidentiel, Nous pourrons avoir accès à ses likes pour son propre plaisir mais sans plus, une aubaine pour les petits comptes qui ont un contenu de qualité noyé au milieu de comptes hyper sponsorisés.
Quid de ceux qui ont basé leurs business sur les likes ? Quid des bloggeuses ? Quid des marques ? ….
Si vous faites partie de ce lot, n’ayez craintes. Instagram a pensé à tout, une fonctionnalité permettant de partager ses chiffres avec les partenaires est à l'étude, le nombre de followers est lui toujours visible et les gros sur le marché n’ont plus rien à démontrer dans ce sens.
La question qui se pose désormais, qui suivra le pas ?
Facebook ? Fort probable, voulant mettre l’accent sur le “partage” et l" “engagement”, avec un nouveau positionnement qu’est l’information et le “Facebook News”, le site fera désormais office de stand à journaux 2.0 dans une conjoncture marquée par la lutte contre les fake news, une raison de ne pas influencer le lecteur dans sa démarche ... À suivre.
Linkedin ? Le plus professionnel des réseaux vient tout juste de lancer une variété de réactions à ses posts, il n’est donc pas prêt de laisser tomber cette approche, de si peu même si là le postulat est différent, nous ne sommes pas sur la même base (niche vs masse).
Twitter ? Un réseau basé sur l’anonymat et dont la marge d’expression est limitée avec les fameux 280 caractères et une mise en avant de l’actualité et non pas sa propre personne…. La réponse est clairement non.
Tinder ? Les pauvres, ils n’ont que ça ...
Moi annonceur ?
En tant qu’annonceur, si vous vous adressez à une
(bonne) agence digitale, la première chose qu’elle vous recommandera c’est du contenu, bien présenté, (UI), bien agencé (UX) apportant une valeur ajoutée pour l’utilisateur (value creation) et qui l'incitera à venir une prochaine fois : l’Inbound dans toute sa splendeur. Sinon pour les agences qui vous promettent des likes à ne plus savoir quoi en faire, des followers par milliers et un référencement en première page de Google après deux semaines , ceux-là vont finir aux oubliettes d’internet.
Aimez-le ou pas, cet article est à partager sans modération, et contrairement à Instagram, nous voyons cela et nous vous remercions d’avance.